Sur le terrain – 2013

2 missions

Madher Tiberguent :

Reprise du chantier de construction de l’école. Les enfants finissent l’année scolaire dans la nouvelle classe. La bibliothèque, les toilettes sont opérationnelles pour l’inauguration des locaux par la Wali début 2014.

Agassar :

Comme nous nous y étions engagé en 2011, nous revenons vers ce village pour faire un état des lieux des besoins et de la situation en vue de préparer un programme d’aide et d’accompagnement envisagé à l’horizon 2015..

Zarga :

Situé en pleine “zone rouge“, les précautions en matière de sécurité sont revues à la hausse durant ces 4 jours sur Zarga situé à environ 130 Km de notre camp de base. Le compte rendu de cette visite aux autorités a été l’occasion de remettre les choses à leur place avec le DREN et le Wali et de rappeler fermement les attentes qui sont les nôtres et qui déterminent le démarrage (ou pas) du projet.

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1 ere mission 2013

MADHER TIBERGUENT :

Premières constatations Sid Ahmed “BomBé“ n’a pas rempli son contrat. Les portes ne sont pas scellées, les finitions autour des ouvertures (fenêtres, portes, et aérations ne sont pas faites, les estrades ont été bâclées et il existe un réel risque que les élèves se blessent si on les laisse en l’état. Le dallage de la terrasse sous arcade n’est pas fait. Enfin, la chape intérieure ne permet pas la pose de carrelage tant les différences de niveau sont importantes.

Les pénalités prévues au contrat sont donc appliquées. Cette partie de ce travail supplémentaire sera réalisé par Philippe épaulé par Djah (le nouveau maçon). Il assurera la correction de la chape et les finitions des ouvertures. Le président, fixe les tableaux, refait les estrades et réalise le dallage extérieur sous arcades et devant la bibliothèque.

ZARGA :

Après deux semaines d’intense activité pour rattraper le retard, il faut se projeter vers Zarga pour faire un point d’étape sur le projet de poste de santé qui est prévu en 2014. Les alertes du MAE français nous confortent dans la prise de mesure de sécurité plus stricte que d’habitude, mais tout ira bien. Gendarmerie Mauritanienne et Garde Nationale seront très attentives à nous « suivre » et à garder le contact.

Taghla la jeune femme pressentie pour assurer la veille sanitaire sur ce village a été formée aux premiers soins et premier secours à l’hôpital de Chinguetti. Nous lui remettons une petite panoplie de pansements et de médicaments de base. Nous allons aussi expertiser les travaux à faire pour adapter le bâtiment et les installations d’équipement dans le poste.

Le directeur de l’école qui s’est installé dans le bâtiment pour en faire un logement de fonction est rappelé à ses obligations et aux décisions prises par le Wali il y a déjà 6 mois : il doit libérer le bâtiment avant le printemps prochain.

Le Maire d’AIN SAVRA, le chaleureux et très dynamique Idoumou fera le voyage depuis sa commune pour nous rencontrer chez Zeidane, puis ensuite viendra jusqu’à Madher pour visiter la nouvelle école.

MADHER TIBERGUENT :

Durant ces 4 jours de «pause», Ely Salem et les petits manœuvres (« Bébé » et Lemine) ont ponçés les murs. Dès le retour, Philippe commence la peinture. Les deux couleurs retenues par les mamans et les enfants habillent les murs.

Nous réalisons une réplique en pierres du drapeau National qui constitue un socle pour fixer un mât et permettre la levée des couleurs.

Il est temps de ramener le mobilier dans la classe. Ely Salem s’en charge entre deux débandades de son âne. Le nettoyage des chaises et tables puis le montage des pupitres sera fait rapidement si bien que nous pouvons faire la surprise aux enfants le dimanche matin, jour de reprise de la classe : ils vont suivre les cours dans la nouvelle classe jusqu’aux vacances le 25 juin. L’IDEN d’Atar, notre ami “ARDA“, assiste à cette rentrée exceptionnelle qui s’effectue avec 5 mois d’avance (elle n’était programmée que mi-octobre)

Djah signe une convention de prestation pour réhabiliter l’ancienne classe car les pluies de l’hivernage 2012 ont beaucoup plus détériorées le bâtiment que prévu. Il faut couler une armature en béton armé pour ne pas risquer de voir la future bibliothèque s’écrouler d’ici deux ans.

L’IDEN d’Atar organise depuis 2012 une remise des prix pour les lauréats du concours d’entrée au collège. Chaque 1er au classement des catégories retenues sont primés : par matières, par école, par commune, etc. Au total pas moins de 92 enfants doivent recevoir un prix. Le succès de l’an passé a permis de remobiliser les énergies autour du Directeur départemental qui avait essuyé des critiques malgré son investissement auprès des enfants et des enseignants.

Notre ONG a décidé dès l’an passé d’apporter son soutien à cette belle initiative, d’abord en cédant 5 ordinateurs (don de FranceAgrimer, de la ville de Boulogne-Billancourt et de l’Agence de Services et de Paiement) en 2012 pour faciliter l’enregistrement des résultats et le choix des lauréats. En 2013, nous avons remis 58 dictionnaires et une centaine de livres de bibliothèques à notre ami « Arda ». Nous souhaitons bonne chance aux enfants qui vont entrer au collège.

2 ème mission 2013

MADHER TIBERGUENT :

En septembre, le bâtiment de l’ancienne classe destiné à devenir la bibliothèque et qui n’a pas pu être consolidé en mai a souffert des pluies. Des fissures importantes sont apparues dans les murs de banko et des infiltrations ont eu lieu à partir du toit. Les poutres métalliques (longerons de camion) sont devenues trop lourdes pour la structure ancienne de ce bâtiment. Les photos envoyées par Maloum témoignent de cet état. Il est donc décidé de ne pas laisser la dégradation prendre de l’ampleur, sinon il faudra reconstruire complètement un lieu pour accueillir la bibliothèque.

Six poteaux et un chainage en béton armé sont coulés par Djah, le maçon. Le toit est complètement démonté et refait avec un film plastique pour l’étanchéité, des feuilles de palmiers pour l’isolation et du banko pour la solidité de l’ensemble. Il scelle les 3 fenêtres prévues et la nouvelle porte, refait le crépi intérieur et extérieur et coule la dalle de sol.

La mission commence par l’achat du matériel photovoltaïque en collaboration avec l’ADER. L’installation et les branchements se feront en trois jours. Puis nous allons chercher des pierres plates chez Bahah pour constituer les étagères (après découpe) de la bibliothèque. Les murs sont poncés et peints après avoir fixées les étagères. Le carrelage est posé. La bibliothèque n’attend plus que les livres soient installés au retour d’Agassar.

AGASSAR :

Visité en 2011 avec Philippe & Dominique, le village perché sur un petit promontoire est bordé par un Wad et une palmeraie, mais ce cadre idyllique cache une pauvreté endémique et pour le rallier (75 Km de “piste“) il faut 5h30 depuis Atar tant ce secteur est enclavé et difficile d’accès.

Dès l’arrivée nous procédons au repérage de ce qui pourrait devenir l’un de nos projets futurs (2015). Philippe assure la distribution de plus de 250 cahiers et des fournitures scolaires aux enfants devant l’école. Puis, environ 900 vêtements (sans compter les chaussettes, gants et casquettes) seront remis aux enfants qui se présentent avec leur Maman.

L’état de l’école (3 bâtiments dont un par terre), l’état sanitaire (pas de structure), les besoins des coopératives de femmes sont au menu des visites et échanges. Les débats vifs entre habitants démontrent qu’il y a des clans et des tensions chacun essayant de tirer la couverture à lui.  Nous devons remettre les points sur les i et décidons d’attendre que la situation locale se décante pour reprendre le processus.

Le 1er janvier, nous iront rendre visite aux 8 hameaux qui constituent le village pour présenter l’ONG et expliquer notre démarche et notre indépendance vis-à-vis des groupes de pression, des clans ou des familles. Certains hameaux n’ont jamais vu une ONG chez eux depuis qu’ils se sont installés là.

Le soir, les femmes ont organisées une fête pour remercier Medrassa de son action pour le village.

MADHER TIBERGUENT :

Le 4 janvier 2014, c’est l’inauguration à laquelle assistent près de 80 personnes

Le Wali (Gouverneur) de la Région entouré du Hakem (Préfet), de parlementaires, d’élus, des directeurs d’administrations et du Commandant régional de la sécurité a tenu à présider cette manifestation De l’allocution empreinte de reconnaissance et de souhaits de développer notre partenariat, Je retiens en particulier parmi ses mots : »il n’y a pas d’équivalent dans tout le pays, au nom de mon pays et de ses habitants, merci Philippe pour ce que tu as réalisé ici, merci aux membres de l’ONG d’avoir préparé ce projet par votre bénévolat et votre travail en France , merci la France ».

La journée a été riche en échanges et palabres. De nombreux participants nous ont été adressés un appel pour les aider à réaliser d’autres projets dans leur village, chacun soulignant la fierté d’avoir ce bel outil pédagogique dans leur région. Cette cérémonie a permis aux villageois mais aussi à de nombreux chefs de villages et Maires venus parfois de loin de s’entretenir des problèmes qu’ils rencontrent avec les responsables présents.

J’ai vécu la construction de l’école de Madher Tiberguent comme une formidable « aventure », compliquée parfois, prenante souvent, épuisante physiquement mais ce qui reste de cette somme énorme d’investissement c’est une expérience riche sur le plan humain, intellectuel et culturel. Elle a été l’occasion de mutualiser des énergies si éloignées dans leur mode de vie ou leur sensibilité : administrations, entreprises, fondation, financeurs, bénévoles, villageois, écoles et enseignants.

Au regard des difficultés rencontrées, du manque de mobilisation des villageois, de la distance du chef du village, il y a l’attention des autorités en particulier des forces de sécurité, les encouragements des mamans du village et bien sûr, et surtout, les sourires et les étoiles qui brillent dans les yeux des enfants. Les voir en Mai s’installer dans leur nouvelle classe a été un moment privilégié.

Comme je l’ai dit dans mon discours inaugural, face aux édiles de la région : « ma première pensée et mes remerciements les plus chaleureux vont à celles et ceux, qui en France travaillent chaque jour bénévolement pour faire vivre l’ONG, à celles et ceux qui ont financé le projet, à vous tous qui me faite confiance et qui m’avez donné la force et la volonté de gagner ce pari sur le dénuement dans lequel étaient ces enfants. »

Je dois avouer que je n’ai pas pu cacher mon émotion le jour de l’inauguration entouré des enfants et de celles et ceux qui ont joué le jeu sur place en me soutenant et en m’apportant l’aide et le réconfort indispensable pour tenir.

Du fond du cœur merci à tous.

Sur le terrain – 2012

2 missions.

Un objectif prioritaire cette année : engager la construction de l’école de Madher Tiberguent.

Si possible, préparer le projet de poste de santé de Zarga

La petite classe actuelle ne peut pas accueillir tous les enfants du village (32) et a besoin continuellement d’être consolidée.

Le projet prévoit la construction d’une classe de 12 m sur 6, d’un local de rangement du matériel pédagogique, du bureau du directeur, d’une bibliothèque et de deux toilettes. L’équipement de la classe est déjà sur place (voir missions 2011).

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1ere mission  2012 : Lancement des travaux

Les autorités ont été associées au montage du projet et ont pu valider le concept porté par l’association. Les villageois devaient quant à eux apporter la main d’œuvre et des matériaux « du terroir ». Nous avons acheté une partie des matériaux de construction à Nouakchott (plus de choix et des prix moins élevés), le reste a été pris à Atar.

DÂH, a lui aussi tenu compte de notre implication sur le terrain et a assuré le transport par semi-remorque de plus de 62 tonnes de matériaux.

Une réunion a eu lieu devant l’école pour présenter en détail le projet, le chantier qui allait commencer et les enjeux. De nombreux villageois étaient présents, beaucoup, découvrant les besoins qui étaient pourtant connus du chef de village depuis plus d’un an. Une explication « franche et directe » a eu lieu afin que les responsabilités de chacun soient clairement établies et connues de tous.

Le 30 avril, les premiers coups de pioches et de pelles permettaient de niveler le terrain. Marquage au sol, creusement des fondations, scellement des poteaux de renfort des murs, pose des parpaing (« briques ») se sont succéder durant plus de trois semaines.

Le Hakem d’Atar, l’IDEN d’Atar, le Sénateur d’Atar ont tenus à passer voir le chantier et s’enquérir de la santé du Président compte tenu de la forte chaleur continue durant cette période. Ils ont pu appréhender concrètement le futur bâtiment et ses fonctionnalités.

Les femmes du village se sont mobilisées pour, faire le thé, apporter le zrig (lait de chèvres fermenté, sucre & eau) ou les petits en-cas bien sympathiques au moment des pauses. Chaque midi, une famille différente nous accueillait permettant ainsi de varier le menu unique servi d’habitude (chèvre-couscous).

Le manque de bras courageux a ralenti le creusement des fondations comme il a fait prendre du retard à l’érection des murs. Mais Abdoulaye Bouamou est venu depuis Chinguetti nous prêter main forte durant 4 jours et la petite équipe régulière; Ely Salem (Président des parents d’élèves), Salymona et Abdi constituée autour du président de l’association a relevé le défi de permettre aux enfants d’être scolariser correctement dès 2013.

Durant les travaux, les cours ont été dispensés par Maloum, le directeur de l’école et très efficace délégué de l’association. Les exercices de Français et de maths ont pris un tour très pratique puisque basés sur certains aspects du chantier contigüe à la classe.

A la fin de la mission, 50% du bâtiment est érigé. La prochaine mission devrait permettre de le mettre hors d’eau et de poser l’isolation du toit. Le maçon local, « le Bombé » qui souhaite s’impliquer a reçu les consignes pour creuser la fosse septique et monter les murs des toilettes.

2eme mission  2012 : Poursuivre le gros oeuvre

Après avoir procédé aux achats programmés à Nouakchott (fenêtres, portes, peinture, accessoires sanitaires, petits outils, etc..), nous pouvons arriver sur le terrain  trois jours après notre arrivée.

La première impression est bien différente de celle vécue en mai : accueil, questions, propositions de participation d’un nombre significatif de villageois. Le temps d’organiser les priorités et de négocier un contrat de prestations avec Bahah, chef du village de Seguelill, pour réaliser les arcades du péristyle dans un temps limité, le chantier peut reprendre vie.

Les services de Sid Ahmed dit « le Bombé », maçon dans ce secteur sont contractualisés pour constituer une deuxième équipe à côté de celle animée par Philippe. Le village fourni de 3 à 5 manœuvres selon les jours.

Les travaux préparatoires pour le toit sont confiés à l’atelier ABDU Soudure (Atar). Il s’agit de souder et renforcer les tubes métalliques pour constituer la charpente. Abdu a fait un excellent travail tout en nous faisant une importante remise pour nous remercier de ne pas laisser tomber son pays.

Pendant une pause de 2 jours, Philippe décide de se porter jusqu’à Graret Leghtar pour faire les métrés et identifier les besoins du futur chantier de réhabilitation du bâtiment scolaire rénové en 2009 qui est destiné à devenir un poste de santé, en application de la convention signée avec le Ministère de la Sante de la R.I.M.

Nous remettons du matériel d’éveil et des jouets à M’BARKA pour les enfants du jardin d’enfants.

De retour au village, tous les objectifs fixés à Sid Ahmed sont remplis. Le dernier chainage au-dessus des fenêtres et des portes est en cours de coulage. Les piliers du péristyle sont montés en pierres posées, renforcées par un cœur de béton armé. Les moules pour monter les arcades sont enfin livrés.

Les poutres peuvent être scellées et la pose des premières plaques constituant le toit commence. Quelques erreurs de niveaux et de gestion des intervalles n’empêchent pas d’avancer, mais le vent violent oblige à stopper la pose des plaques pour ne pas les casser mais surtout éviter un accident pour nos amis en équilibre sur les poutres à plus de trois mètres de haut.

Etat des lieux fin 2012 :

Le retard pris en mai a été rattrapé. Nous sommes dans les bornes du calendrier prévisionnel initialement prévu.

Le bâtiment est « hors d’eau », le péristyle est en place, les jonctions latérales sont faites, démoulées et esthétiquement réussies.

Sur le plan budgétaire, les dépenses supplémentaires (briques, ciment, pierres, transport) nous retirent la possibilité de construire une bibliothèque neuve pour rester dans l’enveloppe prévisionnelle initiale.

Sur le terrain – 2011

3 missions cette année

Présenter et valider le projet de construction du complexe scolaire de Madher Tiberguent.

Réceptionner le transport des dons collectés en France et en assurer le stockage.

Evaluation des besoins sur les communes d’El Medah, Awjeft et Atar. Distribution de fournitures scolaires, vêtements et jouets dans chacun des 10 villages visités.

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1 ere mission 2011 : Madher Tiberguent :

La mission a permis de présenter les plans de construction de l’école de Madher Tiberguent. Le Hakem (Préfet) a visité la petite classe rénovée en décembre accompagné du sénateur, et pris connaissance des besoins.

Une deuxième réunion, au siège de la Préfecture a aboutie à la validation du projet et l’autorisation d’engager les travaux a été donnée.

Les villageois ont été réunis dans l’école et ont pu voir les plans au tableau. Le plan de charge pour préparer le chantier est maintenant connu de tous et est placé sous la responsabilité d Hadramy , le Chef du village.

Les préparatifs pour réceptionner l’affrètement des dons stockés sur 5 sites en France sont activés. Par sécurité, nous construisons une case au cœur du village.

2 ème mission 2011 : affrètement des dons:

Il s’agit principalement de réceptionner le camion de 40 mètres cubes de dons collectés depuis 18 mois parti de France le 21 octobre, d’autant que les démarches administratives n’ont pas été effectuées par les personnes qui s’y étaient engagées.

Nous corrigerons la situation grâce à la médiation du Hakem (Préfet) d’Atar et la compréhension des services douaniers tant à Nouadhibou qu’à Nouakchott.

De plus les locaux de stockage ne sont pas prêts. Nous déchargeons le camion à Madher Tiberguent dans la case construite au printemps.

Une partie des ordinateurs sont stockés sur place, une autre est distribuée à des associations ou écoles..

3 ème mission 2011 : Département Awjeft

Evaluer les besoins scolaires sur la commune d’El Medha. Nous nous rendons sur les localités de Femragh, El Medha, Leïghleitat, Aguassar et Tememerout. Au-delà de l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, Philippe et Dominique, nouveau venu sur le terrain ont pu mesurer toute la reconnaissance des villageois lors des distributions de vêtements, de jouets ou les remises de fournitures scolaires et des livres de bibliothèques dans les écoles.

Des dictionnaires et des manuels scolaires ont été remis aux enseignants afin de leur apporter des supports de cours complémentaires assurant ainsi une meilleure démarche pédagogique en français devant les élèves.

Au collège / Lycée d’AOUDJEFT, accompagné de notre ami Mohamed Ahmed, IDEN, nous livrerons et installerons deux ordinateurs, des livres de bibliothèques, des dictionnaires et des manuels scolaires. Malheureusement, comme nous l’avons indiqué au Hakem, les locaux doivent être correctement entretenus pour permettre les dons des matériels et objets restants prévus.

La visite d’une école d’Awjeft nous déstabilise en voyant l’état d’entretien déplorable des classes et l’amoncellement de pupitres dans la cour, matériel abimé ou cassé que personne ne cherche à réparer. Résultat les enfants sont par terre pour l’essentiel (les filles surtout) faute de mobilier.

GRARET LEGHTAR :

Contrôler les finitions et l’état de la petite classe rénovée en 2009 à afin d’y installer un poste de santé. Cette nouvelle activité pour l’association résulte de la signature d’une convention avec le Ministère de la santé. Ce village ayant 2 classes « programme 6 », la petite bâtisse peut être réaffectée, d’autant qu’il n’y a pas de poste permanent de santé dans un rayon de 30 kilomètres alentour.

MADHER TIBERGUENT :

Finaliser les plans et les modalités d’organisation du chantier de construction de la future école. Nous rencontrons enfin le Wali avec qui les échanges ont été très constructifs. Après le Hakem, nous obtenons le feu vert de la plus haute autorité de la région. Donc dès le printemps, une école neuve commencera à voir le jour dans ce village où déjà quelques familles, apprenant le projet ont rejoint les habitants historiques. Bienvenue à eux.

Nous installons des bureaux dans la classe actuelle permettant à 18 enfants (au lieu de 12) de travailler assis sur des chaises et dans des conditions acceptables.

ATAR :  

Nous avons pu contrôler l’installation des lits livrés à la maternité  au cours de la visite de l’hôpital voulue par le Directeur et en présence de l’adjoint du Wali (gouverneur) de l’Adrar. Une expression des besoins de cet établissement nous a été remise. Nous la tenons à disposition des lecteurs qui ont des connaissances en milieu hospitalier.

AGUENY :

Nous constatons que rien de ce qui devait être mis en œuvre n’a été fait pour permettre d’argumenter de la nécessité de nomination d’un enseignant et de la construction de l’école. Nous informons les responsables du village que nous arrêtons notre travail sur ce projet qui ne pourra pas aboutir faute de volonté locale.

SEGUELILL :

Une évaluation précise des besoins de l’école conformément à l’engagement pris au printemps avec le chef du village. Une partie du mur de l’école commence à se désolidariser du bâtiment. Il faut intervenir rapidement avant l’hivernage. Le reste des travaux devra faire l’objet d’un projet à part entière. Nous avons remis vêtements, jouets, dictionnaires, fournitures et manuels scolaires. La distribution de chocolat et de tartines de confitures ont fait la joie des enfants.

Sur le terrain – 2010

2010 : 2 missions

1ere mission :

Principalement axée sur les démarches et consolidations administratives. Nombreuses réunions de travail avec les décideurs institutionnels dans l’Adrar et à la capitale

Evaluation des besoins sur 4 villages. Développement des liens avec l’ONG Assistance-Education. Structuration des moyens de fonctionnement de l’association : équipement et formation du délégué, inventaire et reconditionnement des dons en stock.

2ème mission :

Rénovation de l’école de Madher Tiberguent endommagée par les pluies de la « saison d’hivernage ».

Réfection d’une partie du crépi extérieur, consolidation et scellement des fenêtres, fixation des tableaux de classe, fabrication d’étagères pour la bibliothèque, réfection du sol (ciment-peinture), réparation du mobilier.

Etude détaillée des besoins exprimés par les responsables de l’oasis d’Agueny, en vue d’un projet de reconstruction de l’école.

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AGUENY : 

Préambule :

Le village d’Agueny est irrigué par l’eau dès le début des pluies et reste alimentée par les puits le reste de l’année. Entre Juin et octobre, le village accueille la quasi- totalité de ses habitants pour la getna.

En revanche, les villageois s’éloignent du village pour rejoindre les terres cultivables à plusieurs dizaines de kilomètres dès que les cultures peuvent être envisagées après la saison des pluies. Cette migration se fait par famille entière ce qui ne laisse que quelques élèves présents pour l’école.

La classe actuelle construite en banko, n’a pas fait l’objet d’entretien véritable depuis plusieurs années et se trouve donc incapable d’accueillir les enfants pour les cours.

Logiquement, les autorités administratives de l’Education Nationale ne procèdent donc plus à la nomination d’un instituteur sur ce lieu faute de suffisamment d’élèves susceptibles de suivre les cours.

L’enclavement du village a été un peu levé par la construction d’un gué bétonné, mais le chemin par l’oued, ou ancienne route, ne fait l’objet d’aucun aménagement. L’investissement réalisé reste sans effet notable pour la vie quotidienne du village.

Orientations :

Le conseil des édiles réunis à l’occasion de notre visite a permis de cerner les approches possibles pour redonner un espoir à l’école et par conséquent au village.

Il convient de souligner que la classe est le seul bâtiment public officiel du village. L’école reste donc la structure permettant la tenue des scrutins électoraux sur place. Comme souvent, autour de l’école se décline toute une activité porteuse de cohésion sociale et de développement.

Conformément aux axes d’actions de l’association, nous ne sommes pas venus donner des leçons, mais pas non plus venus apporter de l’argent dont il ne serait pas possible de contrôler l’utilisation. De plus, nous ne mettons pas en place de projet qui n’aurait qu’une vertu d’effet d’annonce et n’apporterait pas d’amélioration pérenne aux conditions de scolarité des enfants, et à la vie de l’ensemble du village.

Nous ne venons pas non plus assister les populations, mais les aider concrètement à réaliser des opérations porteuses d’avenir et dont elles s’approprient les résultats. Concrètement, cela veut dire que nous accompagnons les initiatives, que nous complétons les projets en particulier sur le plan budgétaire et que nous fournissons la maîtrise d’œuvre et d’ouvrage.

Mais cela implique aussi un investissement de la communauté en amont pour valider le projet mais aussi durant les travaux par la participation active sur le chantier à proprement parlé et en aval pour en assurer le bon entretien

Sans un engagement clair sur ces points, de l’ensemble de nos interlocuteurs, l’ONG n’engage pas ses ressources, car elles ne seraient pas un facteur durable de développement pour le pays qui nous accueille. Ce ne serait pas non plus un gage de crédibilité à l’égard des personnes qui nous font confiance et qui contribuent à notre budget.

Proposition du futur projet :

  1. Dans tous les cas, le forage est une nécessité pour le village. Medrassa du désert n’est pas habilité à engager un tel projet. Il doit donc être mené localement par un partenariat public/privé permettant de financer l’opération. Sans cet accès facilité à l’eau, le reste du projet « Agueny » sera hypothéqué.
  2. Le chef du village et les édiles locaux sont les éléments moteurs de la prise de conscience du village que son abandon plus de 6 mois de l’année est en opposition avec sa survie et avec la renaissance de l’école.
  3. Dans un premier temps, la rénovation de l’école actuelle pourra être engagée.
  4. Une fois atteint le seuil de financement nécessaire (Etat, commune, région, département, contribuable privé et ONG), la construction d’un complexe scolaire neuf est envisageable.

Il existe un terrain prévu pour une école à proximité immédiate du bâtiment actuel. Ce lieu est contiguë avec le site du futur forage et proche des toilettes.

L’école se composerait de trois unités :

Ø Une classe dont les dimensions restent à évaluer car celle du programme éducation 6 ne sont pas forcément adaptés pour tous les sites et en particulier pour Agueny.

  • Murs en pierres, renforcés par deux ou trois ceintures en ciment et armatures métalliques.
  • Charpente en IPN ou tubes métal (résistance au temps et aux termites)
  • Isolation traditionnelle du toit (palmes tressées et banko).

Ø Une petite salle accolée à la classe (on fait ainsi l’économie d’un mur) destinée à la bibliothèque accessible en dehors des heures de classe pour les villageois et en particulier les femmes qui souhaitent développer leur connaissance du français. L’association l’équipera à partir des livres collectés en France.

Ø Une pièce, elle aussi accolée à la classe, accueillant le dispensaire du village et pouvant servir de bureau au directeur de l’école.

L’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école afin d’en assurer l’éclairage permettrait aussi l’alimentation d’un petit réfrigérateur dans lequel des médicaments pourraient être correctement conservés et utilisables par certaines personnes habilitées.

Conclusion :

L’association souhaite la tenue d’une table ronde avec les autorités départementales et régionales, afin de déterminer ensemble la viabilité du projet mais surtout pour en délimiter les contours et mettre en œuvre plus précisément les responsabilités et cahiers des charges de chacun.

MADHER TIBERGUENT :

Etat des lieux :

L’école est un petit bâtiment (3,5m x 5), en banko dotée d’une charpente hétéroclite en métal très lourde. Le sol est en ciment (couche très fine). Le crépis extérieur, mélange de banko et de ciment est brut, non lissé et fissuré.

Les pluies de la saison d’hivernage ont fragilisé l’édifice. Des fissures sont apparues et le crépi par endroit est tombé.

L’eau a endommagée le matériel scolaire (manuels du programme, livres de bibliothèque, etc..).

Les tableaux muraux livrés en 2009 n’ont pas pu être fixés au mur, l’enseignant n’a pas de bureau digne de ce nom et aucune infrastructure ne permet le rangement du matériel scolaire.

La classe est équipée de 5 pupitres en métal très abîmés (risque de blessures, de contamination par le tétanos, détérioration des vêtements, …).

La décision d’engager des travaux dans cette école a été prise au cours d’une réunion du bureau (par téléphone depuis la Mauritanie). Il s’agit d’une intervention d’urgence, non planifiée. Le village accueille les participants à chaque mission depuis deux ans sans contrepartie. Nous n’avons jamais reçu de doléance du chef du village ou de l’instituteur pour tirer profit de notre présence régulière parmi eux. Le budget n’était pas encore complètement prêt au moment de la décision, c’est pourquoi nous n’avons pas alerté nos amis sur place de notre projet. Nous ne voulions pas décevoir les villageois qui méritaient bien un peu d’aide pour les efforts consentis à notre égard

Les travaux de rénovation :

Nous avons acheté des outils et du matériel à Atar : ciment, petit outillage, bâches, chevrons, planches, bureau.

Le crépi extérieur a été sondé, déposé aux endroits les plus détériorés et refait en ciment, lissé pour éviter la pénétration de l’eau.

Le tour des huisseries, qui ont été consolidées, a été refait et peintes à la chaux, pour souligner la rénovation extérieure. Une partie du revêtement intérieur a été refait, les ruissellements de l’eau l’avaient en partie emporté et les termites s’étaient installées. Les tableaux muraux ont été fixés par des pierres scellées dans le mur.

Nous avons fabriqué des étagères en bois brut sur 4 niveaux. Les manuels scolaires, les livres de bibliothèques et les jeux d’éveil sont maintenant rangés et protégés par une bâche traitée qui entoure le meuble de rangement et le recouvre.

Le sol traité à la chaux est maintenant recouvert d’une épaisse couche de peinture blanche. Deux pupitres pour les enfants ont été réparés et le bureau acheté pour le directeur est en place.

Conclusion :

Durant les 7 jours du chantier, les villageois se sont succédé pour participer aux travaux. Il est particulièrement enrichissant de mener ces activités tous ensemble car nos amis sont friands d’apprendre des techniques qui ne sont pas habituelles à leurs activités d’éleveurs. Pour nous c’est aussi l’occasion de mieux comprendre leurs difficultés et les limites de leurs possibilités d’actions pour prendre en charge l’évolution et l’entretien des infrastructures nécessaires.

Cette petite opération, reste une étape de transition avant de s’engager dans un projet plus ambitieux consistant à construire un complexe scolaire complet

Sur le terrain – 2009

2 missions cette année

Dans le TAGANT : département de Tîchitt

Evaluation des besoins et distribution des dons dans chacun des 13 villages et écoles visités. Nombreux entretiens avec les édiles, mais peu de propositions concrètes pour assurer la construction et la pérennité des projets

Dans l’ADRAR :

Reconstruction de la classe de Graret Leghtar en 6 jours grâce à une mobilisation de tout le village autour de ce projet.

Remise de matériels pédagogiques et fournitures scolaires, distribution de vêtements, jouets, peluches aux enfants. Atelier de dessins et collages et distribution journalière de confitures sur les pains achetés au village.

Evaluation des besoins de 3 nouvelles écoles.

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1ere mission 2009

Dans le TAGANT :

Nous avons pu faire l’évaluation des besoins sur les communes de TICHITT et LEKHCHEB grâce au travail de préparation et à l’investissement quotidien de l’Association culturelle et Sociale pour la promotion de la ville de Tîchitt » (la Rabitat) qui nous a apporté une aide précieuse.

13 écoles et un collège ont été visités, les besoins sont plus marqués et plus importants que ceux observés dans l’ADRAR en matière de fournitures scolaires, de mobiliers, de construction de classes.

Dans ce département se pose le problème de l’accès à l’eau, de l’enclavement et de l’éloignement.

Maires, Préfet, Wali, DREN, ont été force de propositions et de conseils constructifs.

Nous avons aussi bénéficié de la présence permanente de l’Inspecteur Départemental de l’Education Nationale Mohamed DELLAHI.

Environ 820 Kg de dons ont été distribués dans le Tagant : une centaine de livres de bibliothèque, des livres d’orthographe(12), de grammaire (12), 14 dictionnaires, 1 encyclopédie, près de 2000 stylos, 2500 crayons, 400 feutres, de la peinture, des grandes feuilles de dessins, 130 sets de géométrie, 105 trousses, 60 taille crayons, des gommes, compas, ciseaux, colle, rouleaux de scotch, agrafeuses, qui ont été distribués, ainsi que 650 cahiers, 13 cartables, 200 paquets de feuilles, 80 classeurs, 150 manuels scolaires, des rapporteurs et équerres pour la classe ont été remis au enseignants.

Chaque école a reçu un ballon de foot et de hand-ball. Plus de 600 peluches ont été distribuées, ainsi que de très nombreux jouets.

Un nombre impressionnant de vêtements a été remis aux mamans pour les petits de moins de 6 ans,

Nous avons été touchés par ces villageois qui nous offert l’hospitalité, le couvert ou le thé en toute simplicité malgré leur peu de moyens.

Le sourire des enfants, la joie, les danses et les « youyous » des femmes sont les plus belles récompenses des efforts fournis, soulignent la réussite de cette mission et encouragent à poursuivre dans cette direction.

Dans l’ADRAR :  

Le partenariat avec la commune d’AINE EHEL TAYA envisagé en 2008 est en route de manière concrète :  réunion avec un représentant de la DREN, les enseignants et les élus autour du projet de création d’une bibliothèque mutualisée entre le collège et l’école.

Nous avons remis un ordinateur, un scanner et une imprimante au collège d’Aine Ehel Tayaa, une encyclopédie et 8 tableaux grands format.

Des fournitures scolaires, quelques livres, un planisphère et un tableau de classe à Madher Tiberguent.

Enfin, nous avons pu échanger et poser les bases d’une entraide avec l’association ASSISTANCE-EDUCATION, présidée par Madame DIALLO Fatimata qui nous a reçus avec beaucoup de chaleur et de gentillesse.

Tout ce travail concret a été possible grâce à la collaboration sur place de Messieurs BALLA CHERIF et BALLA Jr, LIMAM, Bouyahmed, Mohamed T, Mohamed DELLAHI, Khalla Ely SALEM, ALY, Moctar ZOUGHMANE, DJIBRIL.

2e mission 2009

La petite classe de Graret Leghtar sur la commune de Chinguetti a été réhabilitée avec le financement majoritaire (60%) de la Fondation insolites bâtisseurs.

Le toit est constitué de plaque de zinc recouvert d’un treillage de feuilles de palmier et d’herbes puis d’une couche de terre. Ainsi, la classe n’est pas surchauffée par le soleil. La dalle au sol n’est plus en terre battue mais en ciment, ainsi que le crépi des murs  intérieurs. Deux tableaux noirs amenés en 2008 ont été fixés au mur pour un meilleur confort de classe, et un petit parvis a été construit devant la classe. Merci à tous les bénévoles du village, à notre ami maçon et tout particulièrement à Abdoullah BOUAMOU pour sa disponibilité et son aide précieuse et bénévole.

Parallèlement, M’BAKA a fabriqué plus de 70 petits pains qui ont été distribués aux enfants avec la confiture de mirabelles préparée cet été en France.

Cathy a organisé les séances de dessins et de collage avec les enfants dans l’école et assurée la distribution des dons des vêtements et de jouets aux enfants.

Aïchetou est venu sur place malgré son grand âge pour ébaucher une danse en notre honneur et lancer des « youyous » vite repris par l’ensemble des femmes.

A Aine Ehel Taya, nous avons remis des livres de bibliothèque, scolaires, des fournitures scolaires que les élus municipaux doivent répartir entre l’école et le collège.

A Madher Tiberguent, Monsieur Maloum M’HEIDA, rencontré en 2008 à Terjit, directeur de l’école a été nommé délégué du président pour l’ADRAR Il aura la charge de coordonner nos actions sur place et de préparer les missions sur cette zone.

La distribution des jouets aux enfants puis des vêtements aux mamans a été un moment fort de notre rencontre avec les villageois. Le chef du village, HADRAMI a organisé une fête pour le réveillon.

Nous avons évalué trois écoles dans les villages alentours dont une classe est fissurée à la suite des pluies de cet été.

L’ONG ACSPT qui a apporté son aide logistique comme dans la mission précédente, se voit confier les photos prises en Avril dans le Tagant, un ordinateur, un scanner et une imprimante pour le collège de Tichîtt afin de les remettre aux destinataires sans attendre. 360 kilos de dons sont acheminés.

Enfin, comme chaque fois, la famille BALLA CHERIF a été à nos côtés. Nous souhaitons bon rétablissement à LIMAM et un grand merci à Bouya, Alyoun, Bouyahmed, Fatimata, « Maman », Khalla…

Sur le terrain – 2008

Première mission sur le terrain.

Evaluation des besoins sur 13 villages de l’Adrar. Rencontre avec le Wali et quelques contacts locaux. En revanche aucune préparation permettant des entretiens avec les institutionnels ou décideurs locaux.

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 – Versement de 5000 Ouguyas (15 €) au directeur de l’école de M’haireth pour l’achat de tuyau et de deux robinets permettant le raccordement de l’école à la conduite d’eau.

– Projet de clôture à l’école de Terjitt, qui restera sans suite, la partie mauritanienne n’ayant pas réalisée sa part de travail en amont.

– Projet de reconstruction de l’ancienne classe de Graret Leghtar.

– Projet de création d’une bibliothèque mutualisée entre le collège et l’école de Tawaz, dans le cadre d’un jumelage des établissements avec le collège Jean Moulin de la Norville (91) qui ne se réalisera pas suite à la défection sans préavis ni explication du collège français.